Conformément à la règle « œil pour œil », la justice iranienne ordonne à trois personnes, dont une femme, de se faire bander les yeux

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La justice iranienne a décidé d’arracher les yeux de deux hommes et d’une femme après qu’ils ont été reconnus coupables d’avoir perdu la vue de leurs victimes, a confirmé mardi un journal local. La règle « œil pour œil » du système judiciaire iranien peut être invoquée dans les affaires de meurtre. Les autorités judiciaires de la République islamique avaient également rendu de tels jugements dans des phases antérieures, dans des étapes critiquées par les organisations internationales de défense des droits de l’homme.

Le journal Hamshahri a déclaré: iranien Mardi, un tribunal de Téhéran a décidé d’arracher les yeux de deux hommes et d’une femme, les condamnant pour avoir aveuglé leurs victimes.

Le journal affilié au gouvernement de la ville de Téhéran a rapporté que les trois hommes avaient été condamnés à « un pompage oculaire sur la base du jugement de représailles œil pour œil dans trois affaires distinctes », sans préciser la date à laquelle il a été prononcé.

La « règle de l’œil pour œil » dans le système judiciaire iranien peut être invoquée dans les affaires de meurtre si la famille de la victime demande formellement son application.

Selon le journal, le premier cas concerne une jeune femme qui a perdu l’œil de son voisin après lui avoir jeté de l’acide après une dispute en 2011. Le tribunal a décidé d’arracher l’œil droit de la condamnée, de l’emprisonner et de lui infliger une amende, et le verdict a été confirmé par la Cour suprême iranienne. Le deuxième cas concerne un homme qui a poignardé un parent et a perdu son œil en 2017, et le troisième un individu qui a rendu un ami aveugle de l’œil gauche après avoir été abattu avec une arme de chasse en 2018.

Hamshahri a déclaré que « ces dossiers ont été soumis à l’agence d’application de la loi à Téhéran en vue de l’exécution de la peine ».

critique internationale

Les autorités judiciaires de la République islamique avaient également rendu de tels jugements dans des phases antérieures, dans des étapes critiquées par les organisations internationales de défense des droits de l’homme.

Commentant le jugement de 2015 dans l’affaire de l’aveugle, Amnesty International a estimé que « l’imposition de représailles cruelles et inhumaines n’est en aucun cas juste » et « une forme de châtiment corporel interdite par le droit international ».

FRANCE 24/AFP

Roselle Sault

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