Entre ne pas humilier la Russie ou ne pas humilier l’Ukraine

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Les élections législatives françaises et la polémique sur la poursuite des négociations et du dialogue entre les pays occidentaux et la Russie, ainsi que les effets de l’avancée de l’armée russe dans le Donbass font partie des sujets des magazines français.

L’hebdomadaire Le Journal du Dimanche se penche sur les élections législatives françaises

Dans son article, David Revaux souligne que le premier tour de législature sera plus difficile que le second, car les candidats craignent, pour diverses raisons, une augmentation du pourcentage d’abstentions à ces élections, que de récentes enquêtes d’opinion qualifient d’historiques.

Selon le dernier sondage Ifop, 69% des Français ne souhaitent pas que Jean-Luc Milanchant devienne Premier ministre, rapporte le journal.

Dans un entretien à l’hebdomadaire avec l’économiste Thomas Piketty, ce dernier a affirmé qu’Emmanuel Macron mentait aux Français et a expliqué que l’Union de gauche dirigée par Milanchan était la seule à proposer un plan d’investissement dans les domaines de l’environnement, de la santé et de l’éducation. Piketty a déclaré que les promesses de Macron de réduire les impôts ne contribueraient pas à réduire les taux d’inflation ou les prix et à augmenter le pouvoir d’achat des Français, et il existe de nombreux exemples en Europe de pays qui ont choisi de réduire les impôts, comme la Bulgarie et la Roumanie, où l’on peut trouver le taux d’imposition le plus bas, mais cela n’a pas aidé les deux pays à devenir un pays fort ou riche

L’Ukraine ne doit pas être humiliée

Luc Barroche écrit dans Le Point que Macron a tort car l’Ukraine est celle qu’il ne faut pas humilier et insulter après la fin de la guerre, car elle a subi beaucoup de torts et ne se bat pas seulement pour sa liberté contre les Russes. mais pour la liberté de l’Europe, ajoutant que la défaite de l’Ukraine signifiera un échec stratégique pour l’Occident et un revers pour le moral destructeur des Européens

L’auteur estime qu’Emmanuel Macron a intérêt à poursuivre le processus diplomatique d’après-guerre et montre la France comme une puissance médiatrice, mais il risque de cataloguer l’agresseur et la victime et de sacrifier la réalité actuelle de la guerre, qui doit être une solidarité globale et intégrée avec Kyiv.

Se demandant comment l’Europe peut préserver le statut et la dignité de la Russie, l’auteur laisse entendre à Macron qu’il est possible de négocier ou d’accepter le partage des terres ukrainiennes s’il n’y a pas d’autres solutions à un cessez-le-feu, expliquant que la Russie ne peut être ignorée. Même après sa défaite, il restera une superpuissance nucléaire et il faut donc que les pays voisins du géant soient forts, démocratiques et ancrés dans toute l’Europe

L’Express s’interroge sur le prix que paie l’armée russe pour son avancée dans le Donbass

Dans un article de Paul Véronique, on lit que malgré ses avancées dans le Donbass, Moscou paie un lourd tribut alors que le ministère britannique de la Défense estime que 15 000 soldats russes ont été tués en Ukraine.

Philip Gross a déclaré que l’aide occidentale aux Ukrainiens avait grandement contribué à la résistance ukrainienne, et Vincent Tourette, spécialiste des affaires militaires, a déclaré que l’armée russe avançait dans le Donbass, mais la situation pourrait changer dans les semaines à venir, et les Russes pourraient être en un état de défense des terres qu’ils occupaient, notamment en cas de livraison. Les Ukrainiens ont reçu des informations de l’Occident sur la région de Kherson

Doit-on remercier Poutine d’avoir unifié l’Europe ?

Daniel Cohen a écrit dans le magazine Lubbs que l’esprit de coopération découvert entre les Européens au milieu de la crise ukrainienne doit se poursuivre, en particulier après que les Européens ont été divisés plus d’une fois ces dernières années, comme la crise sanitaire mondiale, les divisions et les désaccords sur divers problèmes mondiaux tels que le Moyen-Orient. Est et Libye, relations économiques avec la Chine

L’auteur se demande dans quelle mesure les pays de l’Union européenne peuvent incarner la coopération entre leurs pays dans la période à venir, notamment après la fin de la guerre d’Ukraine, et comment faire face à la reconstruction et à Vladimir Poutine.

L’Europe doit se contenter de la situation actuelle, commente l’auteur, et travailler à incarner une force économique commune de ses pays pour faire face aux crises à venir nées des crises sanitaire, ukrainienne et alimentaire.

Denise Herbert

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