Fixer la date du procès de l’ancien président et de son groupe et les accusations portées contre eux

Nouakchott – « Al-Quds Al-Arabi » : je me suis penché sur l’affaire de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz Et son groupe est entré mardi dans une nouvelle phase après que le tribunal de la corruption a rendu public un calendrier de leur procès et établi les charges retenues contre eux, alors qu’une polémique entre son parti et le porte-parole officiel du gouvernement s’échauffait autour de la tentative de l’ancien président de se rendre à Paris.

Le juge Ammar Ould Mohamed El-Amin, chef du tribunal spécialisé dans les crimes de corruption, a rendu une ordonnance obligeant le groupe accusé (l’ancien président et ceux figurant dans son dossier) à comparaître devant lui au Palais de justice de l’État occidental de Nouakchott le 25 avril pour des chefs d’inculpation tels que « dilapidation des biens immobiliers et financiers de l’État, obtention d’avantages matériels indus d’un groupe public, ingérence dans des relations commerciales contraires à la position du poste en acceptant et en recevant des avantages de contrats et d’enchères, octroi d’avantages matériels injustifiés privilèges dans la sphère publique Proxénétisme, trafic d’influence, abus de pouvoir, enrichissement illicite, recel de produits du crime, entrave à la justice et blanchiment d’argent.

Des sources proches du dossier s’attendaient à ce que l’ancien président et son groupe soient arrêtés et emmenés en prison avant le début de leur procès le mercredi 25 janvier.

Les accusés dans ce dossier, outre l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, sont les anciens Premiers ministres Yahya Ould Hadmine et Mohamed Salem Ould Al-Bashir, l’ancien ministre Mohamed Abdallah Ould Adda, les anciens ministres étudiants Ould Abdi Vall et Mohamed Salem Ould Ibrahim Vall. , et l’ancien chef de la zone franche de Nouadhibou, Mohamed Ould Daf, le gendre de l’ancien président Mohamed Ould Amsabou, Mohamed Elamine Boubat, Mohamed Elamine Alkay et Yacoub Ould El Ateeq.

Cette évolution intervient alors que l’opinion publique est préoccupée par une longue déclaration de l’ancien président sur sa page Facebook, dans laquelle il menace de dénoncer la corruption de ses opposants aux piliers du régime du président Ghazwani, soulignant qu' »Al-Ghazwani a corrompu l’État après lui et qu’il regrette d’avoir mis al-Ghazwani au pouvoir », a-t-il déclaré.

L’opinion publique s’est également focalisée sur une polémique entre le parti du président Rabat, dont l’ancien président est membre, et le porte-parole officiel du gouvernement mauritanien, Al-Nani Ould Cherouqa, qui a confirmé : « Le tribunal a rendu une ordonnance convoquant l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz devant essayer de voyager.

Différend entre son parti et le porte-parole du gouvernement à propos de sa tentative de déplacement à l’étranger

« Le mercredi matin 4 janvier, le tribunal saisi de l’affaire (le tribunal compétent pour les affaires de corruption) a informé le public par le biais d’un avis public que la date du procès avait été fixée au 25 janvier 2023. La comparution devant le tribunal de l’ancien président », a ajouté Ould Echorouga dans une déclaration à Radio France Internationale.

Ould Echoruga a averti que « l’assignation à comparaître de l’ancien président a été partagée sur les réseaux sociaux et rapportée par les médias ».

Avant cette déclaration, mercredi soir dernier, les autorités de sécurité de l’aéroport international de Nouakchott avaient empêché l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz de quitter le pays alors qu’il accomplissait les formalités pour voyager de l’aéroport international de Nouakchott vers la France.

Et la police mauritanienne a confirmé dans un autre communiqué, « que Empêcher l’ancien président de quitter le paysIl est venu répondre au bien-fondé d’une assignation à comparaître qui lui était adressée.

Le Parti national du Ribat, dont l’ancien président est membre, s’est empressé de publier lundi une déclaration ferme, réitérant : « Le gouvernement mauritanien n’est toujours pas en mesure de mettre fin aux exactions flagrantes et répétées contre l’ancien président Mohamed Ould pour justifier Abdel Aziz. ”

Il a ajouté : « Cette fois, dans une nouvelle tentative désespérée, le gouvernement a délégué le porte-parole officiel, le ministre Al-Nani Ould Echorouga (…) pour cette tâche impossible à venir jusqu’à nous hier soir via le média de Radio France International pour s’expliquer sur les allégations diffusées. et de tromper et d’induire en erreur l’opinion publique internationale et locale. »

En conséquence, ajoute le Parti de Rabat, nous assurons l’opinion publique locale et internationale et les observateurs politiques internationaux de ce qui se passe en Mauritanie que la violation de la constitution et le mépris de la loi par le gouvernement sont dirigés contre l’ancien président, M. Le Mouvement envoyé par le Président à la commune de « Rousseau » et a été empêché d’assister avec nous à la manifestation du parti, et le mercredi 4 avril,

Le parti de Rabat a souligné que « la nouvelle de la convocation a fuité et n’est apparue sur les réseaux sociaux qu’après s’être adressé à l’ancien président de l’opinion publique de l’aéroport d’Umm Al-Tunisi via une émission en direct et l’avoir informé de l’injustice et du harcèlement auxquels il est exposé suite à son interdiction de voyager et suite à la colère des rues et son refus de violer la Constitution. » « .

Le parti a ajouté: « L’ancien président n’abandonne pas et n’abandonnera pas son droit de s’engager dans la politique et de défendre les intérêts du peuple et du pays, et qu’il restera dans l’arène et que la confrontation inévitable et inévitable par la volonté être l’urne. »

L’ancien président mauritanien a promis aux abonnés de sa page Facebook, occupés par son dossier judiciaire, une émission en direct qu’il fera mardi soir, notamment pour compléter les informations qu’il a données dans sa précédente émission, l’heure et demie a duré la moitié, qu’il a consacrée à attaquer le régime du président Ghazwani et à exiger de se débarrasser de lui à la première échéance.

Édith Desjardins

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