La France brandit contre la Russie une nouvelle arme « plus efficace » que l’embargo pétrolier et gazier

Le Conseil d’analyse économique français a déclaré lundi que des tarifs massifs au niveau de l’UE sur les importations énergétiques russes pourraient être plus efficaces qu’une interdiction totale, même si une interdiction totale aurait des effets limités sur la plupart des pays.

La découverte de morts civiles dans une région ukrainienne dont les forces russes se sont récemment retirées a suscité de nouveaux appels à des sanctions plus sévères contre Moscou.

Alors qu’une interdiction totale des importations d’énergie en provenance de Russie serait « gérable » pour les économies de l’UE, les coûts varieraient considérablement, la Lituanie, la Bulgarie, la Slovaquie, la Finlande et la République tchèque étant les plus durement touchés, selon une étude du Conseil de l’économie Analyse L’attaché français au cabinet du Premier ministre français.

Le conseil a déclaré dans son étude : « Il (la douane) peut permettre à des pays petits mais plus exposés de continuer à recevoir certaines importations de gaz russe, tandis que les importations vers des pays plus grands et moins exposés qui sont mieux à même de les remplacer. », étant stoppées ».

Par exemple, selon l’étude, des droits de douane de 40 % pourraient réduire l’impact sur les pays les plus touchés par les importations énergétiques russes entre un quart et un tiers de l’impact d’une interdiction totale.

Les États baltes et la Pologne ont fait pression pour arrêter complètement les importations d’énergie en provenance de Russie, tandis que l’Allemagne est restée prudente. Mais Berlin a déclaré qu’il se dirigeait progressivement vers une interdiction.

Le Conseil français d’analyse économique a constaté qu’une interdiction totale de l’énergie pourrait entraîner une perte de 0,2 à 0,3 % du RNB en moyenne.

En Allemagne, la plus grande économie de l’Union européenne, les dommages au revenu national brut pourraient aller de 0,15% à 3%, selon le conseil français. La France, deuxième économie du bloc, sera la moins touchée, avec une perte économique comprise entre 0,15% et 0,3%, car elle est moins dépendante des importations énergétiques russes.

Denise Herbert

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