Les auteurs russes de crimes de guerre en Ukraine doivent répondre de leurs actes

Du bombardement russe de Kiev – Reuters

La Russie et l’Ukraine

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La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Cologne, a souligné que les Russes devaient être tenus responsables de leurs crimes en Ukraine.

S’adressant aujourd’hui au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, elle a déclaré : « Les criminels de guerre russes qui commettent des crimes en Ukraine doivent être tenus responsables car sans justice, il ne peut y avoir de paix.

La ministre allemande des Affaires étrangères, Analina Birobek, a déclaré à son tour que la Russie avait enlevé 15 enfants ukrainiens de Kherson à leur domicile, ajoutant: « Nous n’aurons pas de repos tant que nous ne les aurons pas rendus ».

« Il n’y a pas de moyen simple et rapide d’arrêter les crimes de la Russie en Ukraine », a-t-elle déclaré, ajoutant : « Notre pouvoir de protéger les civils est limité en Ukraine et en Iran ».

Kuleba : le transfert d’enfants d’Ukraine par la Russie est un crime de génocide

Pour sa part, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, s’exprimant lundi en marge des sessions du Conseil des droits de l’homme, a déclaré que le prétendu transfert forcé par la Russie de milliers d’enfants d’Ukraine « est peut-être la plus grande expulsion forcée de l’histoire moderne ».

« Le crime le plus épouvantable est le vol d’enfants ukrainiens par la Russie », a-t-il ajouté dans un message vidéo diffusé à l’ouverture des sessions du Conseil à Genève, où les crimes de guerre russes présumés en Ukraine sont en cours de discussion.

L’opération militaire russe en Ukraine est au centre de cette session du Conseil des droits de l’homme, qui publiera les conclusions d’une enquête sur les crimes de guerre dans ce pays.

Dmytro Kuleba (Archives France Presse)

6 semaines

Cette session discutera également de la situation en Iran, en Éthiopie, en Syrie et dans d’autres pays sur une période d’environ six semaines dans un contexte de graves tensions internationales.

Le Conseil des droits de l’homme n’a jamais tenu une session d’une telle durée, ce qui, selon certains, témoigne de son importance alors que la Déclaration universelle des droits de l’homme célèbre le 75e anniversaire de sa promulgation.

Plus de 150 hauts responsables, dont les ministres des Affaires étrangères de la France, des États-Unis, de la Chine, de l’Iran et de l’Ukraine, s’exprimeront du lundi au jeudi, un nombre record.

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Andrien Barre

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