La France assiste à une course à la coalition avant le début des élections générales de juin prochain alors que les partis cherchent à remporter une majorité parlementaire sur les 577 sièges qui constitueront la seizième législature de la Cinquième République.
Et si les choses semblent bien aller pour le président réélu Emmanuel Macron car il a été président qui a gouverné à la majorité parlementaire pendant 5 ans mais une alliance sur la rive gauche menace de lui compliquer la tâche et de le faire prisonnier d’une majorité qui pourrait émerger les forces de gauche.
À cette fin, après des jours de négociations, les principaux partis de gauche français, les socialistes, les verts, la France fière et les communistes, ont annoncé une alliance pour contester conjointement les élections législatives et ont conclu avec la ratification par le parti socialiste de l’accord au début Vendredi.
Cet accord « historique », selon les responsables du parti de gauche, met fin à une scission qui a conduit à la dispersion des forces à gauche, notamment après la défaite du Parti socialiste aux élections de 2017 et plus tard aux élections de 2022, où la présidence du parti candidate, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a obtenu le pire résultat de l’histoire du parti avec moins de 2 % des suffrages français.
Cette alliance permettra de former une opposition forte au président Emmanuel Macron, pour faire obstacle à ses politiques et décisions qu’il tentera de faire passer au Parlement, notamment en matière de législation sur les retraites et la réforme des retraites.
texte du contrat
L’accord entre les partis de gauche stipulait que les Verts se verraient attribuer 100 circonscriptions en tant que représentants des partis écologistes, contre 70 pour le Parti socialiste et 50 pour le Parti communiste, tandis que les responsables des trois partis signaient le soutien du chef du parti France Fière, Jean-Luc Mélenchon, pour prendre le poste de Premier ministre, d’autant plus que Macron sera tenu par la loi de nommer un Premier ministre issu du plus grand bloc parlementaire au Parlement.
Ce scénario est le pire qui puisse arriver dans les premiers mois du second mandat de Macron, et pour éviter que le président ne devienne le prisonnier d’une majorité de gauche au parlement, son parti La République en Marche a annoncé une alliance avec les partis des Perspectives dirigés par l’ancien Premier ministre Edouard Philippe et le « Modem » dirigé par François Bayrou. La nouvelle alliance s’appellera « Ensemble » et est née après un « accord politique » entre les parties, selon Richard Ferrand, chef de l’Assemblée nationale (parlement) du parti du président Macron.
A cet égard, le secrétaire général du parti La République en marche, Stanislas Guerini, a annoncé le changement du nom du parti fondé par Macron en Ennahda, affirmant que la prochaine étape passerait par un changement « de nature et de nom ». Nous sommes en train de restructurer le parti pour construire un parti présidentiel appelé Renaissance. »
L’alliance du parti Ennahda de Macron avec les partis Afaq et Modem vise 340 sièges. Guerini a déclaré lors d’une conférence de presse après l’annonce de la coalition jeudi soir: « Si nous parvenons à maintenir une majorité large et solide comme celle que nous avons au cours des cinq dernières années, je pense que nous aurons accompli la tâche. «
Mardi soir, Macron a approuvé la première liste de candidats, qui comprenait 187 noms, dirigée par le ministre de l’Intérieur Gérald Dermanan, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer et le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal, tandis qu’une autre liste devrait être établie au cours des prochaines années. journées.
D’autre part, des sources proches du parti Ennahda ont déclaré à Al-Arabiya que le parti du président entamera une série de consultations avec des personnalités et des membres du Parti socialiste qui s’opposent à l’accord conclu avec Melenkhon, profitant des fortes objections dont témoigne cet accord. accord ces derniers jours, qui s’est précisé lors de la Conférence nationale du Parti socialiste jeudi-vendredi soir, où 167 membres ont ratifié l’accord, 101 s’y sont opposés et 24 se sont abstenus.
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