Les temps forts du débat Macron-Le Pen avant le second tour

00h19

jeudi 21 avril 2022

Paris – (AFP)

Quatre jours avant le second tour de l’élection présidentielle française, le président sortant Emmanuel Macron a rencontré son adversaire, la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen, lors d’un débat télévisé qui, selon les observateurs, décidera du nom du vainqueur de la course à l’Elysée. Retour sur la couverture par France 24 de ce débat présidentiel.

Cinq ans après leur premier affrontement, le président français sortant Emmanuel Macron était à quatre jours du second tour de l’élection présidentielle du 24 avril. Les deux candidats ont évoqué plusieurs dossiers, dont :

La politique internationale

Macron a exprimé sa volonté de dialogue avec la Russie et a continué à imposer des sanctions à la Russie dans le but de mettre fin à la guerre en Ukraine, accusant Le Pen d’être dépendant de Moscou et de Poutine puisqu’il a reçu un prêt d’une banque russe de 9 millions d’euros en 2014 De son côté, Le Pen a réaffirmé qu’elle soutenait une « Ukraine libre » indépendante des Etats-Unis, de l’Union européenne et de la Russie.

l’âge de la retraite

Macron a promis de continuer à améliorer les retraites et de fixer un niveau minimum d’au moins 1 100 euros, ajoutant : « Je ne veux pas augmenter les impôts, je ne veux pas augmenter notre dette, la seule solution est de travailler plus longtemps ». -ans s’applique comme « une injustice insupportable »

foulard

Le Pen considérait le «terrorisme islamiste» comme le problème le plus important et a appelé à l’adoption d’une loi contre l’idéologie islamiste et à l’interdiction du port du foulard en public. Macron a répondu que l’interdiction du foulard dans les rues déclencherait une guerre civile, soulignant qu’avec cette décision, la France, le pays de la lumière, deviendrait le premier pays au monde à interdire les symboles religieux dans les rues.

La situation sécuritaire

Le Pen, voyant que la situation dans le pays est très mauvaise, a appelé à une solution au dilemme de « l’immigration chaotique » qui aggravait la situation dans le pays, et a appelé à plus de détermination dans le système judiciaire et à un armement accru de la police. De son côté, Macron confirme avoir tenu sa promesse de nommer 10 000 agents de sécurité et d’augmenter de trente pour cent le budget de la justice, et évoque le dossier des cyberattaques, pour lequel des enquêteurs spécialisés sont déployés.

immigration

Le Pen a proposé d’organiser un référendum sur la question qui approuverait « l’expulsion des criminels et délinquants étrangers, la renonciation au droit à la terre, la fin de la régularisation du statut des immigrés illégaux et la réforme du système Schengen ». De son côté, Macron a déclaré que les personnes qui fuient leur pays parce que leur vie est en danger doivent encore être protégées et a souligné le besoin de migration économique régulière de la France. Concernant l’immigration clandestine, Macron veut réformer le système Schengen car la France n’est « pas une porte d’entrée ». car les réseaux sont ceux qui profitent de la douleur des gens ».

pouvoir d’achat

Le Pen a déclaré qu’elle voulait réduire la TVA sur l’énergie de 20% à 5% et a promis d’exonérer les moins de 30 ans de la taxe, tandis que Macron estime que « la meilleure façon d’améliorer le pouvoir d’achat est de lutter contre le chômage ». est tombé à 7,4 %.

Le département médical

Macron s’est engagé à nommer 50 000 infirmières et agents de santé et Le Pen a répondu en attaquant Macron pour la décision d’expulser 15 000 agents de santé pour leur refus de recevoir le vaccin contre le coronavirus.

secteur de l’éducation

Macron a promis de fixer un salaire minimum de 2 000 euros pour chaque nouvel enseignant. Le Pen s’est engagé à revoir les salaires des enseignants et à rétablir « l’ordre » dans la salle de classe, soulignant la nécessité de « fermeté » envers les élèves en difficulté.

crise climatique

Le Pen a accusé Macron d’incohérence dans le traitement du dossier énergétique, puisqu’il a commencé son mandat en voulant fermer les réacteurs nucléaires et veut maintenant en construire de nouveaux. Macron s’est engagé à nommer un Premier ministre pour élaborer un plan de lutte contre le réchauffement climatique, et Le Pen l’a accusé d' »hypocrisie climatique ».

Denise Herbert

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