« Nous condamnons le soutien du Rwanda au Mouvement du 23 mars. Nous appelons à la pleine mise en œuvre des processus (de paix) de Luanda et de Nairobi », a déclaré Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, dans un communiqué de presse.

Au moins 131 civils, dont 17 femmes et 12 enfants, ont été arbitrairement exécutés par balle ou poignardés dans deux villages de l’est de la RDC fin novembre, selon une enquête des Nations unies publiée la semaine dernière par le mouvement rebelle du 23 mars (M23).

Selon les autorités congolaises, les experts des Nations unies et le département d’État américain, le Rwanda soutient le mouvement rebelle du 23 mars, mais le président rwandais Paul Kagame a nié tout lien entre son pays et les actions de ce mouvement rebelle.

Le président rwandais a déclaré dans ses déclarations mercredi dernier : « Ce problème ne vient pas du Rwanda et ce n’est pas un problème du Rwanda. C’est un problème du Congo (démocratique) », ont déclaré les médias congolais.

Jeudi dernier, le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken a appelé le Rwanda à retirer ses forces de l’est de la RDC et à « user de son influence » sur le mouvement rebelle du 23 mars pour faire de même.

Il a déclaré qu’il « soutient pleinement » les accords de Luanda pour trouver une issue au conflit dans l’est de la RDC.