Jusqu’à présent, aucun des partis locaux ne semble convaincu de la possibilité d’élire un nouveau président de la République dans le délai constitutionnel, c’est-à-dire dans la période comprise entre la fin du mandat du président Michel Aoun, ce qui justifie l’accent sérieux mis sur la formation d’un nouveau gouvernement, car il vise à intensifier les contacts après le retour de l’étranger du Premier ministre par intérim Najib Mikati, comme il l’a souligné après avoir rencontré Aoun avant-hier.
Face à ces faits, est né le mouvement de l’ambassadrice de France Anne Greu qui, à son retour de son pays, est indissociable de l’intérêt français pour l’arène locale, notamment que Paris a ses intérêts, ce qui peut être le cas à le niveau du secteur gazier en mer étant le plus important étant donné la présence de la société « Total » en tête de la liste des sociétés impliquées dans l’exploration dans les eaux libanaises et donc le maintien de la stabilité interne est pour elle une priorité.
Partant de là, des sources politiques de suivi à travers la « Newsletter » indiquent que la partie française est devenue partie intégrante des négociations de démarcation de la frontière maritime avec Israël, qui sont menées par le médiateur américain Amos Hochstein, à la lumière desquelles Total attend pour un accord entre Beyrouth et Tel-Aviv pour commencer les fouilles, notamment dans les blocs frontaliers, rappelant que pour ce faire, Paris doit suivre le rythme au niveau politique local.
Ces sources précisent que c’est dans ce cadre que peuvent s’inscrire les efforts de la France à ce stade dans l’espoir qu’elle sera le principal acteur du processus d’élection du nouveau président, au motif qu’elle est la seule instance internationale qui en est capable de communiquer avec les différentes parties influentes locales et externes dans l’arène du Liban, qui vise à réfléchir positivement sur son influence au pays du cèdre, qui a reculé ces dernières années au profit d’autres puissances internationales et régionales.
Selon des sources proches du mouvement français actuel, on peut dire que Paris se base sur le principe, pas sur les détails, c’est-à-dire qu’il incite les partis libanais à élire un nouveau président au plus vite, sans qu’il y ait de préféré. des noms. d’autant plus qu’elle répondait à toutes les suggestions de ce genre. Face à la vive division politique, elle risque d’affaiblir sa capacité d’action ou de résolution, sachant que depuis sa présence remarquée après l’explosion du 4 août 2020 elle a fait face à une série de déceptions qui ne l’inciteront pas, en quelque sorte, à prendre le conduire.
Ces sources ont souligné dans une interview à « Al-Nashra » qu’avant le début du voyage de son ambassadeur auprès des influentes forces armées libanaises, la France avait commencé à contacter la partie saoudienne au sujet de la rencontre à Paris il y a quelques jours. Cependant, les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes car, contrairement à la partie française, Riyad refuse de séparer les réalités politiques et économiques et n’apporte donc pas de soutien financier sans frais politiques, surtout après que la relation entre les deux pays a été exposée les années précédentes. .
En résumé, les mêmes sources précisent que le rôle français à l’heure actuelle peut être décrit davantage comme un « conseiller » que comme un « initiateur », d’autant plus que Paris est incapable d' »imposer » l’armée libanaise. qu’il n’y a pas d’équipe forte à classer sur la base d’être avant tout un « allié » et que la plupart des partis sont liés à d’autres puissances régionales et internationales, mais cela indique que ce rôle se renforce, à l’avenir lorsque les développements locaux pousseront tout le monde à rechercher ce que l’on peut appeler une « possibilité d’accord », car le rôle du « médiateur » volontaire doit être renforcé.
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