essaie de réduire consommation d’énergieUn certain nombre de jeunes Français éteignent de manière acrobatique les enseignes lumineuses la nuit dans la capitale, Paris, une tendance qui s’est récemment propagée de manière remarquable sur les réseaux sociaux.
Le groupe de parkour défile dans les magasins et les restaurants la nuit dans le but de réduire la pollution lumineuse de la ville et de réduire la consommation d’énergie.
« Voir un groupe de banderoles éclairées la nuit est incompréhensible pour nous », explique Kevin Ha, membre du groupe. « Pour nous, en tant qu’activistes écologistes, ces étapes nous permettent de prêcher par l’exemple », poursuit-il. L’initiative du groupe a été saluée par certains habitants.
Certains membres croient que la réalisation de ces étapes est un processus qui exige de la souplesse et de la détermination, et que l’appropriation doit être respectée.
Ha a réitéré que le but de cette démarche est de fournir de l’aide, et non l’inverse, soulignant : « Nous ne sommes pas un mouvement nuisible ».
Éteindre la lumière
En 2013, la France a adopté une nouvelle loi obligeant les magasins à éteindre leurs lumières entre 1h du matin et 6h du matin sous peine d’une amende de 750 €.
Lorsque cette loi entrera en vigueur, elle devrait permettre d’économiser environ 250 000 tonnes de gaz carbonique, soit l’équivalent de l’énergie de 750 000 familles françaises annuellement.
Cependant, il n’y a pas eu d’engagement réel de la part des commerçants.
À l’origine, la loi ne couvrait que les villes et villages de moins de 800 000 habitants, mais le gouvernement français a annoncé cette semaine qu’il étendrait la loi à toutes les régions du pays.
Alors que les membres du groupe soulignent qu’ils ne peuvent pas éteindre les lumières dans tous les magasins tous les soirs, ils espèrent que leurs actions seront considérées comme symboliques et encourageront les commerçants à faire de même.
« Je vais prendre deux ordonnances dans les prochains jours : la première étendra l’interdiction des enseignes lumineuses, quelle que soit la taille de la ville, entre 1h du matin et 6h du matin », hors aéroports et gares, et la seconde interdira les commerces de laisser leurs portes ouvertes pendant que les climatiseurs ou les radiateurs fonctionnent.
Dans une interview à l’hebdomadaire Journal du Dimanche, Agnès Pannier-Runach a expliqué que portes ouvertes « c’est 20% de consommation en plus, ce qui est déraisonnable ».
Des villes comme Lyon, Besançon et Paris ont pris des ordonnances municipales pour fermer les portes des commerces climatisés sous peine d’amendes depuis la mi-juillet, alors que la France subit une canicule exceptionnelle.
Pourquoi la France essaie-t-elle de réduire sa consommation d’énergie ?
En raison de l’invasion russe de l’Ukraine, le pays européen tente de réduire sa consommation d’énergie, notamment compte tenu des prix élevés et de l’instabilité du continent qui cherche à se débarrasser des hydrocarbures russes.
Les États membres ont convenu Union européenne Un plan d’urgence pour les importations de gaz a été officiellement publié le 26 juillet. Le plan de Bruxelles, toujours en attente de ratification par les États membres, demande à chaque pays de « tout mettre en œuvre » pour réduire sa consommation de gaz d’au moins 15 % entre août 2022 et mars 2023 par rapport à la moyenne de la même période l’an dernier pour moins de cinq ans. .
En cas de « risques graves de pénurie », Bruxelles, après concertation avec les pays, demande l’activation d’un mécanisme d’alerte, selon lequel une réduction de 15% de la consommation pour les 27 pays devient « contraignante ».
L’Union européenne tente de prendre de nombreuses mesures avant le début de la saison d’hiver qui lui permettront de contrecarrer cette Perturbation possible des approvisionnements russesCe qui représentait 40% de ses importations jusqu’à l’année dernière.
Les nouvelles mesures prises par le gouvernement français s’inscrivent dans le cadre du « plan coup de poing » sur les économies d’énergie annoncé par le président Macron le 14 juillet pour faire face aux risques de pénurie liés à la guerre en Ukraine.
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