Une coalition marocaine des droits de l’homme se mobilise contre l’Union européenne à propos de la crise des visas

La Coalition marocaine des organisations des droits de l’homme, un cadre de défense des droits de l’homme qui comprend vingt organisations nationales de défense des droits de l’homme, se prépare à agir et à réprimer l’Union européenne alors que les consulats de l’UE au Maroc continuent d’interagir négativement avec les demandes de visa soumises par les Marocains.

La coalition susmentionnée a en outre déclaré que les citoyens marocains au Maroc sont abusés par les intérêts des ambassades des pays de l’Union européenne en matière de visas, les intérêts des représentations européennes insistant sur la mise en place d’un certain nombre d’obstacles pour empêcher les personnes concernées d’entrer Obtenir un visa pour entrer sur le sol européen.

La coalition marocaine des instances de défense des droits de l’homme a accusé les missions européennes au Maroc de « violation flagrante du droit à la libre circulation inscrit dans les traités internationaux relatifs aux droits de l’homme ratifiés par les pays de l’Union ».

L’étincelle de la crise des visas entre le Maroc et l’Union européenne est venue de la France, qui, en réponse au « refus du Maroc d’accepter les immigrants illégaux résidant en France », a décidé de réduire de 50% les visas pour les citoyens marocains, les autorités françaises de justification.

 » outil de chantage ou d’insulte ».

Et la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna avait précédemment annoncé la fin de la crise des visas qui empoisonnait les relations franco-marocaines lors de sa visite dans le royaume en décembre dernier, mais nombre de Marocains se plaignent toujours des difficultés à obtenir des visas d’entrée sur le sol français, comme c’est le cas dans d’autres pays de l’Union européenne.

Et au moment où le Maroc refuse de commenter formellement la crise des visas parce que la question relève du domaine des « décisions souveraines », après une réunion où la question a été débattue, la coalition marocaine des instances de défense des droits de l’homme a envisagé d’aller de l’avant avec l’Union européenne représentations au Maroc pour créer des obstacles qui empêchent les Marocains d’obtenir des visas, « exige que la diplomatie marocaine assume ses responsabilités et fasse pression sur l’Union européenne et les pays européens en général, les accords internationaux et les accords relatifs au respect de la libre circulation.

L’article 3 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques stipule que la liberté de circulation ne peut être restreinte par des restrictions autres que celles prescrites par la loi, nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l’ordre public, la santé publique, la morale ou les droits et libertés des personnes. requis autre et conformément aux autres droits reconnus dans ledit accord.

Les responsables de la Coalition marocaine des instances des droits de l’homme n’ont pas révélé la nature de l’action qu’elle mènera à l’égard de l’Union européenne ainsi que du ministère marocain des Affaires étrangères en tant qu’institution traitant de la question, comme l’a déclaré son président, Abdelilah Benabdeslam, dans un entretien avec Hespress que les mesures à prendre seront annoncées lors d’un symposium en début de semaine prochaine et visent à « respecter le droit de circulation sans restriction ni siège ».

La coalition avait auparavant envoyé une brève lettre à l’ambassadeur de l’Union européenne au Maroc en novembre dernier, qui la joignait à une série de plaintes de citoyens marocains dont les demandes de visa « Schengen » avaient été rejetées, mais estimait que la réponse était parvenue « n’a pas contenir toutes mesures concrètes pour lutter contre les abus. » ; La situation est restée la même. »

Le même cadre des droits de l’homme a souligné que la situation des demandeurs de visa, principalement ceux qui ont des problèmes de santé, ceux qui ont des contrats de travail et les étudiants inscrits dans les universités européennes… et autres, « nécessite un redoublement d’efforts de la part du mouvement des droits de l’homme et des institutions officielles en afin de faire respecter les droits des citoyens marocains protéger ceux qui demandent un visa.

Denise Herbert

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