France : les agents de santé manifestent dans toutes les villes

Des médecins et des agents de santé en France ont organisé aujourd’hui, mardi, des manifestations dans toutes les villes du pays pour exiger que le gouvernement tienne ses promesses de doter le secteur de la santé de plus de compétences financières et humaines et d’augmenter les salaires, tandis que la police réprimait les manifestants. face à gaz sur eux dans la capitale, Paris.

Les organisateurs de la manifestation, représentant une dizaine de représentants des syndicats et du secteur de la santé, ont déclaré : « Fini les applaudissements et les acclamations, l’heure est venue de se mobiliser » pour les médecins français et divers personnels de santé qui ont décidé d’assister au Surnommé « mardi de Rage » dans la capitale, Paris et de nombreuses villes françaises pour faire pression, le « mardi de Rage » dans la capitale, Paris et de nombreuses villes françaises ont rappelé au gouvernement ses promesses faites lors de la crise du coronavirus d’augmenter les capacités financières et humaines pour le Provide secteur de la santé à un pays qui souffre depuis des années de son faible budget à travers les gouvernements successifs.

Selon les médias, des manifestants se sont rassemblés devant le monument des Invalides à Paris, tandis que des centaines de personnels hospitaliers ont participé à une marche au sud de Marseille, à Montpellier, Metz et autres.

La plupart des manifestations sont organisées devant les hôpitaux et les centres de santé, et les associations de soins à domicile et de retraités ont annoncé qu’elles se joindraient aux manifestations.

Dans un communiqué, le Syndicat général des travailleurs (Linker Strom) a averti que « les lettres du gouvernement, les médailles en chocolat et les promesses d’augmenter la valeur des subventions ne suffiront pas.

Le secteur de la santé a besoin de plus de compétences financières et humaines.

 » a les ressources réduites à l’essentiel ».

Les personnels de santé confrontés à l’épidémie naissante de coronavirus appellent le gouvernement à élaborer un « nouveau plan pour l’emploi » avec une « augmentation des salaires » comprise entre 300 et 400 €.

Ils réclament également la fin de la politique de « fermeture des hôpitaux et des centres de santé ».

Les représentants du Syndicat des médecins de l’hôpital général ont déclaré dans un communiqué: « Nous ne pouvons pas revenir à ce que nous étions dans le passé après 14 mois de mobilisation et une grave crise sanitaire. »

Il est temps que les Français donnent un coup de main et soutiennent nos revendications au lieu d’applaudir. »

Le gouvernement reconnaît les revendications « légitimes » et promet des résultats immédiats pour le dialogue

Cette mobilisation, baptisée « mardi de la rage », coïncide avec les rencontres que le gouvernement organise depuis le 25 mai avec les représentants du secteur de la santé dans le cadre dit du « Ségur Santé », qui vise à améliorer les conditions de travail du personnel médical au sein du cadre les réformes dans ce secteur promises par le président Emmanuel Macron l’année dernière.

Ce dialogue vise également à réorganiser et « renforcer » le secteur français de la santé, comme promis par le gouvernement d’Edouard Philippe.

Les premières décisions qui émergeront de ce dialogue devraient être annoncées en juillet.

Le ministre français de la Santé, Olivier Veran, a tenté de rassurer les sceptiques du dialogue en déclarant : « Nous travaillons et nous avançons », notant que depuis le début du « dialogue de Ségur » plus d' »une centaine de réunions ont été organisées sur le sol français ». .

Se référant aux augmentations de salaire, il a ajouté: « Au cours du mois prochain, les travailleurs de la santé auront des réponses à toutes les questions qu’ils ont posées et aux demandes légitimes qu’ils ont formulées. »

Des grèves et des manifestations dans le secteur de la santé en France ont éclaté l’année dernière parmi les travailleurs des urgences réclamant plus d’emplois et de financement après des années de suppressions d’emplois.

Denise Herbert

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