La France entre police politique et islam politique

La police politique fait partie de tous les pays, et on peut même dire que les pays du tiers monde ont appris et apprennent encore les techniques d’espionnage des services secrets des grands pays. Et lorsque les pays démocratiques font leur travail dans le cadre de ce que les lois du pays autorisent et essaient de respecter, même superficiellement, alors leurs pairs dans nos pays arabes et islamiques savent que leur dos est protégé quoi qu’il arrive, alors libérez leurs mains pour faire comme ils s’il vous plaît sous le prétexte du grand intérêt de la nation.
En France, mère des démocraties occidentales, les affaires religieuses relèvent toujours du ministère de l’Intérieur et si les affaires de toutes les religions sont gérées dans ce cadre, alors qu’en est-il de la question de la religion islamique, car tous les sermons du vendredi sont enregistrés et analysés, non pour citer les réunions du groupe de plaidoyer islamique, où la République voit l’émergence d’une nouvelle religion sur sa terre, qui croyait avoir mis fin aux problèmes des religions et de la religiosité alors que l’Église était massacrée et exploitée au seuil de la structure laïque , la laïcité , comme s’il s’agissait du quatrième pilier du célèbre slogan français « Liberté, Égalité, Fraternité ». Imposition des droits des vieux aux jeunes sans égard à la fraternité.
Après cette introduction et avant d’entrer dans le vif du sujet qui nous préoccupe, à savoir la grande polémique que connaît la France depuis quelques jours et que les journaux télévisés commencent, la décision d’expulser le prédicateur Hassan Eguesen de France sur son pays d’origine , Maroc, ministre de l’Intérieur Gérald Moussa Darmanan, ou « Moussa » (!) Il continue d’utiliser son deuxième prénom, l’absolvant ainsi de tout racisme odieux, car comment peut-il être raciste alors qu’il s’appelle son grand-père maternel « Musa Waked », le soldat algérien cinétique qui était un soldat dans les rangs des unités d’infanterie algériennes, également connues sous le nom de turcos, et ils étaient le pilier de l’armée du colonialisme français.

Avec les vacances d’été et l’absence de débat politique sérieux, la presse française s’est immiscée dans l’affaire Equusen et en a profité.

Depuis l’annonce de l’expulsion du prédicateur, l’affaire a connu plusieurs développements, notamment que le tribunal administratif de Paris a stoppé la décision du ministre, considérant l’expulsion comme une peine excessive et injustifiée car elle porte atteinte à la vie privée et familiale d’un homme né et élevé en France il y a 58 ans, a cinq enfants et 15 petits-enfants, tous français. Le tribunal a précisé dans sa décision que les allégations contre le prédicateur n’étaient pas accompagnées du raisonnement nécessaire, ce qui a porté un coup dur au ministre de l’Intérieur, d’autant plus qu’il (le tribunal) a rendu sa décision dans un collège mixte de trois juges, pas un seul juge comme il le mérite. Le pire est de donner trois mois au ministère français de l’Intérieur pour régler la situation de l’homme !
Le ministre de l’Intérieur a déclaré qu’il avait fait appel du verdict devant le Conseil d’État français, déclarant aux chaînes de télévision le 8 août que « sa mission l’oblige à assurer la sécurité des Français, à les protéger des discours séparatistes et antisémites ». reconnaître l’égalité entre les hommes et les femmes, partisans du terrorisme. » Il a ensuite ajouté : « Sur le sol français, il n’y a pas de place pour ceux qui sont hostiles aux valeurs de la République française et pour ceux qui n’aiment pas la réalité des attentats terroristes de la Question en France et voyez cela comme un simple complot. » Dans ce portefeuille ministériel, j’ai expulsé 74 imams aux discours séparatistes et je continuerai dans ma mission. » Si le Conseil d’État nous en donne le droit, alors c’est bien, sinon nous changerons la loi pour pouvoir exclure tous ceux qui propagent des discours de haine. » Cela signifie que les avocats doivent être soumis à l’obéissance des politiques, car le ministre a lancé une menace peu convaincante à quiconque s’opposerait à l’expulsion du prédicateur sous prétexte de respect de la loi, comme pour dire au Conseil d’État et aux magistrats : si l’arsenal juridique actuel éventuellement renforcé par la loi pour « combattre » les séparatismes était pas suffisant, le gouvernement s’efforcera de modifier la loi pour répondre à leurs besoins «politiques», avec la réalité de la «sécurité» au premier plan. Ici, nous demandons : pourquoi le gouvernement français n’a-t-il pas intenté une action en justice contre le prédicateur pour le traduire en justice et s’il le doit, ils devraient l’enfermer puis l’expulser !
Avec les vacances d’été et l’absence de débat politique sérieux, la presse française s’est immiscée dans l’affaire, la montant et faisant la promotion de plusieurs vidéos, certaines datant de plus de deux décennies. Cette campagne de diffamation médiatique s’est heurtée à une campagne de solidarité restreinte menée par des personnalités françaises non musulmanes, l’épée de l’accusation d’extrémisme étant le fer de lance de tous ceux qui étaient tentés d’exprimer leur solidarité avec le prédicateur, au point d’appeler certains politiques à la fermeture. de chaque mosquée qui se déclare solidaire.

Les attaques contre Hasan Egeusen, même s’il n’est pas expulsé, ont apporté plusieurs bénéfices au ministre de l’Intérieur, qui veut succéder au président Macron.

La question qui nous occupe : Pourquoi ce prédicateur a-t-il été attaqué et pas d’autres ?Ses sermons en chaire appellent à une religiosité extrême, mais il n’entre pas dans ce qui se passe autour de lui, ni dans la réalité vécue, ni dans la politique, je m’entends lui-même en tant que prédicateur dans une mosquée du centre de Paris et dit que les femmes ne sont pas aptes à sortir de chez elles sauf pour deux raisons, la maison de leur mari ou leur tombe ! Mais ce prédicateur puritain est à l’abri du danger de la police politique tant qu’il invoque la chaire pour le dirigeant, estimant que l’obéissance au dirigeant est obligatoire sous réserve du Coran et de la Sunna, et que la participation aux élections est un l’innovation et sont un mauvais ordre, et que la question est entre les mains des gens de la solution et du contrat, et qu’il n’est pas permis de se quereller avec eux.
Les attaques contre Hasan Egeusen, bien qu’elles n’aient pas été expulsées, ont apporté plusieurs avantages au ministre de l’Intérieur, qui cherche à succéder au président Macron, notamment sa représentation la plus affirmée de l’extrémisme islamique, puis la couverture de son échec désastreux lors des événements de la Ligue des champions – Finale fin mai. l’an dernier, un échec qui l’a presque renversé après avoir renversé la tête du gouverneur de Paris à la suite du rapport du Sénat français.
Equusen est français dans l’âme, même s’il n’a pas la nationalité du pays, mais il couche avec la police politique française puisqu’il appartient en paroles et en actes au soi-disant islam politique des immigrés arabes de deuxième et troisième génération, et il est l’un d’eux. Parce qu’il appartient à l’association « Musulmans de France » (anciennement Association des Organisations Islamiques de France), qui est proche des Frères Musulmans, et est donc doublement embêtant, puisqu’il ne ressemble pas au prédicateur cité, ni dans son discours ni dans son obéissance, et c’est le point.

Édith Desjardins

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