Les parts dans l’accord « Tarsimia » augmentent… et l’option de la guerre a disparu ? | politique

Le discours prononcé samedi par le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, n’impliquait ni une nouvelle ni une escalade de la position du parti sur la question de la démarcation de la frontière maritime méridionale. Il a réitéré que le Liban est confronté à une occasion en or et historique de produire du gaz et du pétrole pour faire face à sa crise et a souligné que le champ de Karish ne doit pas être produit avant que le Liban ne réponde à ses « exigences légitimes ». Soulignant que la ligne rouge du parti est de commencer à produire du pétrole et du gaz à Karish, il a déclaré : « Nos yeux sont rivés sur Karish et aussi sur nos missiles.

D’un autre côté, les paroles de Nasrallah ont suscité une réponse de Tel-Aviv qui est également restée dans les limites fixées par Israël pour faire face aux menaces récentes du Hezbollah, sinon un retrait. Un responsable militaire israélien a averti le Hezbollah qu’il ferait face à une réponse sévère s’il mettait à exécution ses menaces d’attaquer Israël. Et le site Internet Iran International a cité l’officier militaire israélien, qui a refusé de révéler son nom, disant qu' »Israël poursuit ces jours-ci les discussions sur la délimitation des frontières maritimes entre lui et le Liban », ajoutant que « la priorité de son pays est une solution diplomatique , pas militaire. » Les « menaces du Hezbollah d’Israël nuiront d’abord au peuple libanais, à l’économie et à la stabilité du Liban ».

Cette attitude et réaction « douces » entre les deux parties, selon des sources diplomatiques, aggravées par l’échec de Nasrallah à discuter de l’échéance de septembre dans son dernier discours, montre clairement que les intentions d’escalade et de confrontation militaire avec eux ont reculé, ce qui à son tour augmente les chances de négociations diplomatiques.

Au moment où Al Markaziya indiquait que ces considérations permettraient à la partie libanaise d’étudier la dernière offre israélienne dans la paix et motiveraient également la médiation américaine menée par Amos Hochstein, les sources soulignent que Tel-Aviv a activé ses contacts pour ouvrir la voie politiquement et techniquement avant de commencer les fouilles.

Alors que les visites de ses responsables à Washington se poursuivent, la Société de radiodiffusion israélienne a rapporté samedi que le chef d’état-major israélien, Aviv Kohavi, se rendra en France pour rencontrer le conseiller présidentiel français sur les affaires de sécurité nationale et discuter du différend sur la région de Karish et des défis à la frontière avec le Liban.

Selon les sources, l’homme va non seulement étudier le rôle des sociétés françaises dans l’exploration et les dossiers d’acheminement du gaz israélien vers la France et l’Europe, mais aussi exhorter Paris à user de ses liens avec le Hezbollah – qui est en contact permanent avec lui et avec L’Iran, pour éviter l’escalade et le convaincre que l’accord est un atout Pour le Liban, toute confrontation coûtera cher au parti et aux Libanais, ne serait-ce que pour désamorcer les tensions.

Pour créer cette atmosphère apaisante, pour ainsi dire, la sous-secrétaire d’État aux affaires du Moyen-Orient, l’ambassadrice Barbara Leaf, a réitéré : « Nous constatons des progrès dans les discussions sur la question de (la démarcation de) la frontière maritime, et les deux parties montrent participation bonne et constructive. » « Moi et notre envoyé spécial, Amos Hochstein, nous parlons régulièrement et il est très déterminé à résoudre ce problème si les deux parties sont disposées et si les choses se passent bien jusqu’à présent », a-t-elle déclaré, ajoutant : « Le fossé entre les différences se rétrécissent. » « 

Après les développements de Weekend, on peut dire que les chances d’un accord entre Beyrouth et Tel-Aviv sont plus élevées que la possibilité d’une guerre. Espérons que cela reste ainsi et que les calculs libanais de l’Iran ne changent pas, concluent les sources.


Édith Desjardins

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