Les victimes de la consommation de « pizzas surgelées » réclament des dommages et intérêts de l’équivalent de 250 millions d’euros

L’affaire des pizzas surgelées «Fresh Up», de marque «Beautone», qui a déjà causé 50 cas confirmés de syndrome hémolytique et urémique chez des citoyens français, dont 48 enfants et deux adultes, sans parler du décès de deux enfants, est en attente. pour indemniser les victimes.

C’est une pizza commercialisée même au Maroc, et l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (ONSA) a déjà décidé de renforcer ses contrôles à l’importation et aux postes-frontières.

L’avocat des victimes, Pierre Debuisson, a porté plainte devant le tribunal de Nanterre pour « faute lourde », réclamant 250 millions d’euros à la multinationale au nom de 55 victimes et 48 familles qu’elles représentent.

L’avocat réclame des inculpations pour « homicide involontaire par négligence » et « lésions corporelles intentionnelles », passibles d’une peine maximale de cinq ans de prison et de 75 000 euros d’amende ; Une sanction que les familles des victimes jugent trop douce compte tenu de la situation financière du groupe Nestlé.

Dans des déclarations à la presse, l’avocat a évoqué un éventail de maux physiques et psychologiques de dizaines d’enfants « qui ont été conduits à l’hôpital, avec dialyse pour ceux qui ont été emmenés en réanimation ».

En revanche, jeudi dernier, Nestlé France a tenu à renouveler sa profonde sympathie aux victimes et aux familles touchées par ce drame.

Nestlé a ouvert un fonds d’indemnisation le 1er septembre, mais les familles qualifient le processus d' »opaque », une demande d’envoi de dossiers au mépris de tout secret médical.

Les parents critiquent également ce qu’ils appellent « la justice silencieuse, dans laquelle les enquêtes se déroulent en silence, sans inculpation ni même audition des familles ». Le père d’une des victimes a déclaré dans des déclarations à la presse française : « Je suis dégoûté de l’indifférence avec laquelle on nous traite » et a poursuivi : « Au mieux, les juges en charge de cette affaire sont incompétents, ce qui est triste sinon il y a collusion. » entre la justice de Paris et le groupe Nestlé, et c’est inacceptable ».

Et l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (UNSA), dans son interaction avec une question à Hespress concernant la pizza, qui contient des bactéries nocives pour les enfants, et leur retrait des pays européens, avait précédemment déclaré que la pizza, qui produit entre Juin était l’année dernière et le 28 mars de l’année dernière ne respecte pas les normes sanitaires et sera confisqué et détruit.

Denise Herbert

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